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Au cimetière du Père Lachaise

Jamais venu ici auparavant. Quelquefois promené non-loin du Mur des Fédérés aux côtés de mon père. Me racontait la Commune de Paris, Gavroche, ce salopard de Thiers, mais jamais entré dans cette ville dans la ville. 70.000 tombes à ce qu’il paraît. Un labirynthe. Un enchevêtrement d’allées pavées. Un foisonnement de tombes, de tombeaux, de stèles, de plaques. Peu de fleurs. Des oiseaux. Beaucoup de mousse. Nombre de sépultures en ruine. Une impression d’abandon. Suis allé écouter ce cimetière géant, saluer les Communards, les communistes, les déportés assassinés, Jean Baptiste Poquelin dit Molière et  Jean de La Fontaine, Frédéric Chopin et Guillaume Apollinaire, Paul Éluard et Alain Bashung, Michel Petrucciani et Pierre Desproges. Aurais bien fait un clin d’oeil à Amadeo Modigliani mais le crépuscule m’a poussé vers la sortie.

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Le Mur des Fédérés. Cherché les traces de balles. Imaginé le carnage.

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Jean-Baptiste Clément. Fredonné sa chanson.

 

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Jacques Duclos roulait les R.

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Paul Éluard né Eugène Émile Paul Grindel

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Buchenwald. M’y rendis dans ma jeunesse. Impérissable souvenir.

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Molière l’immense impertinent.

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Apollinaire. M’accompagne depuis l’adolescence.

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Chopin. Pas un jour sans l’écouter.

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Bashung. Déchirant écorché.

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Petrucciani. Virevoltant.

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Desproges désarmant.

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Dominique Hasselmann, promeneur à fleur de ville

Il manque une bouteille de vodka est le texte publié hier par Dominique Hasselmann sur son blog Métronomiques. Comme un écho à la Jachère mise en ligne dans le même temps sur mon blog CarnetDeMarseille. À Paris comme ailleurs, le quotidien des personnes sans-abri arrache nos coeurs tout autant qu’il laisse sourdre nos mots indignés.

Paris. Les rues de Paris. Ses places et ses carrefours. Sa Seine et son Canal Saint-Martin. Ses gens isolés et ses foules. Dominique Hasselmann les côtoie, les respire, les écoute, les photographie et s’en imprègne tel un grand buvard coloré qui rougit de plaisir et rugit de colère aussi parfois. Promeneur poète, il m’invite à partager ce regard tendre et décalé sur sa ville. Cette capitale si loin et si proche à la fois de mon Marseille. Métronomiques se nourrit aussi de la passion  de Dominique pour le cinéma et la littérature. Sans oublier le jazz qui ponctue bien souvent avec délicatesse son billet du jour.

Dans le métro égaré, Dominique Hasselmann l’a publié début novembre. Paris, là encore. Paris en sous-sol. Avec ses bruits, ses solitudes et un hommage en teinte douce à Rémi Fraisse qui m’a bouleversé. Métronomiques sait aussi parler politique.

Ces deux poèmes m’ont séduit également par leur mise en forme. Ils apparaissent comme dessinés sur la page, à la façon des Calligrammes de Guillaume Apollinaire. Un clin d’oeil amical et admiratif au poète décédé en 1918, l’année de la publication de son livre.

Dominique Hasselmann est aussi sur Twitter @dhasselmann

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Des oiseaux et des avions

Petit matin au sud de Paris hier matin. Un jardin en face de la chambre. De beaux arbres ouverts au vent de pluie, et des oiseaux heureux comme tout. Malgré le passage des avions tout là-haut. Entendre les oiseaux dès le réveil me met en joie pour la journée. Entendre les avions me donne encore un peu plus la bougeotte. Attise mon désir de voyage.

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Retourner écouter la mer et contempler le Marseille de Paul Cézanne

Lendemain d’élections municipales. Gueule de bois. Marseille, Béziers, Fréjus, l’abstention, une mescle indigeste. Heureusement*, il y a la mer à écouter et réécouter. La mer à respirer encore et encore. En contemplant le Marseille de Cézanne.CézanneMarseille

Cézannemars

* Heureusement aussi, il y a Paris, évoqué par Dominique Hasselmann , Avignon, Arles, Lourdes et Salies-de-Béarn où je vis désormais.

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Jean et Zazie dans le métro

Mon ami Jean m’a adressé un nouveau son. Après l’océan de l’Algarve et le ruisseau de la Vallée de la Blanche, il s’est plongé dans le métro parisien. Sur la ligne 1 entre Porte de Vincennes et Saint Mandé. Rien que des passagers à bord de cette rame sans chauffeur. Du coup, j’ai imaginé que Zazie, vous savez, l’héroïne de Raymond Queneau et de  Louis Malle, viendrait s’asseoir dans ce métro moderne, histoire d’y mettre un grain de folie et d’humanité.

Fiorenzo Carpi et André Pontin ont signé la musique du film de Louis Malle.

Raymon Queneau l’Oulipien.

 

 

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Dans le RER

Hier, j’ai pris le RER

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