Tag Archives: matin

Ouvrir les fenêtres à l’automne

Ouvrir grandes ses fenêtres et respirer la campagne ariégeoise. Se retrouver face aux arbres avec plein d’oiseaux dedans. Savourer ce beau matin d’automne. Se dire qu’en bas, sur l’autre moitié du globe, le printemps installe son empreinte sur la terre comme au ciel. Rêver de s’envoler pour l’Argentine ou le Chili. Imaginer le Cap Horn. Revenir ici-bas la tête dans les nuages.

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Des oiseaux et des avions

Petit matin au sud de Paris hier matin. Un jardin en face de la chambre. De beaux arbres ouverts au vent de pluie, et des oiseaux heureux comme tout. Malgré le passage des avions tout là-haut. Entendre les oiseaux dès le réveil me met en joie pour la journée. Entendre les avions me donne encore un peu plus la bougeotte. Attise mon désir de voyage.

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Café du matin, Chopin

La pluie ce matin sur Marseille. Beaucoup. Levé tôt et je l’entends qui tape aux volets. Envie d’un café. Envie de m’amuser aussi. Inventé un nouveau dicton. Café du matin, Chopin.

Arthur Rubinstein joue les Nocturnes de Chopin, c’est par ici

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Le café du matin

Ma cafetière est un peu bruyante.

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Sénégal # 3 « Le salut du jeune soleil »

Petit matin à Mbour, Sénégal. Réveillés par les oiseaux alors que se lève le soleil

677 espèces d’oiseaux – résidentes ou de passage – sont recensées au Sénégal

Le salut du jeune soleil

Le salut du jeune soleil
Sur mon lit, la lumière de ta lettre
Tous les bruits qui fusent du matin
Les cris métalliques des merles, les clochettes des gonoleks
Ton sourire sur le gazon, sur la rosée splendide.

Dans la lumière innocente, des milliers de libellules
Des frisselants, comme des abeilles d’or ailes noires
Et comme des hélicoptères aux virages de grâce et de douceur
Sur la plage limpide, or et noir les Tramiae basilares
Je dis la danse des princesses du Mali.

Me voici à ta quête, sur le sentier des chats-tigres.
Ton parfum toujours ton parfum, de la brousse bourdonnant des buissons
Plus exaltant que l’odeur du lys dans sa surrection.
Me guide, ta gorge odorante, ton parfum levé par l’Afrique
Quand sous mes pieds de berger, je foule les menthes sauvages.
Au bout de l’épreuve et de la saison, au fond du gouffre
Dieu ! que je te retrouve, retrouve ta voix, ta fragrance de lumière vibrante.

Léopold Sédar Senghor (1906 – 2001)

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