Tag Archives: Anna Jouy

La Supplique aux Morts d’Isabelle Parienté-Butterlin

Il est des auteurs dont j’aurais aimé écrire les textes*. Isabelle Parienté-Butterlin est de ceux-là. Accorder mots justes et pensée profonde, qui touchent à cette douloureuse humanité que nous avons en partage, tel est son souffle et son talent. Résonne aussi en moi le son que recèlent ses phrases. Ce tempo. Ce rythme bouleversant. Ces silences. Lire ses textes à voix haute me réconforte. Me maintient debout. M’empêche de laisser la nuit du monde s’introduire en moi. Pour prolonger cette écoute, son site au bord des mondes vous attend ici.

*Je pense à Anna Jouy, François Bon, Serge Marcel Roche, là tout de suite

 

 

Leave a Comment

Filed under son

Le rêve froid d’Anna Jouy

Pas un jour sans être remué profond par le journal d’Anna Jouy. Pas la première fois qu’un de ses textes fait naître en moi un désir de lecture à voix haute. Chaque jour, son blog Mots sous l’aube est une escale espérée. Guettée avec impatience au coin de la Toile. Une étape douce et souvent bouleversante. Sa poésie singulière cherche son chemin dans l’immensité de nos solitudes. Je dormais, debout contre la fenêtre, c’était… évoque un rêve froid, un voyage immobile, une traversée d’un paysage intime qui interroge sur l’humaine fragilité. Pour accompagner cet enregistrement, j’ai choisi Froid, une oeuvre de la coloriste et aquarelliste Claudine Sales. J’adore son travail sur les couleurs et les formes. Je trouve qu’il s’acccorde avec justesse à la poésie d’Anna.

Merbleue

 Mer bleue, ci-dessus, est l’un des saisissants pastels de Claudine Sales. Une évocation lumineuse de l’espace glacé qui clôt le poème d’Anna Jouy.

Leave a Comment

Filed under son

Journal de l’aube 270

Deux semaines que Maman est partie. Le chemin de deuil est immense. Il se parcourt à petits pas chaotiques. Les mots manquent pour raconter l’épreuve. Mais il existe un lieu béni où l’indicible prend forme : Mots sous l’aube, le journal poétique d’Anna Jouy, poétesse amie avec qui nous avons partagé un VaseCommuniquant en juillet dernier. Hier-matin, son Journal de l’aube était teinté de cette mélancolie sombre et si lumineuse à la fois qui m’étreint depuis le départ de Maman. M’est venu le désir de lire ce texte et de l’accompagner d’un Nocturne de Chopin. Nocturne comme cette nuit que j’imagine traversée par nos disparus en direction de l’autre monde. La photo qui illustre ce son du jour est la toute dernière que Maman prit fin septembre depuis son lit.

Leave a Comment

Filed under son