Pas un jour sans être remué profond par le journal d’Anna Jouy. Pas la première fois qu’un de ses textes fait naître en moi un désir de lecture à voix haute. Chaque jour, son blog Mots sous l’aube est une escale espérée. Guettée avec impatience au coin de la Toile. Une étape douce et souvent bouleversante. Sa poésie singulière cherche son chemin dans l’immensité de nos solitudes. Je dormais, debout contre la fenêtre, c’était… évoque un rêve froid, un voyage immobile, une traversée d’un paysage intime qui interroge sur l’humaine fragilité. Pour accompagner cet enregistrement, j’ai choisi Froid, une oeuvre de la coloriste et aquarelliste Claudine Sales. J’adore son travail sur les couleurs et les formes. Je trouve qu’il s’acccorde avec justesse à la poésie d’Anna.
Le rêve froid d’Anna Jouy
Mer bleue, ci-dessus, est l’un des saisissants pastels de Claudine Sales. Une évocation lumineuse de l’espace glacé qui clôt le poème d’Anna Jouy.
Filed under son