Robert Capa… Adolescent, je me suis longtemps rêvé photojournaliste de guerre. Fasciné par les photos en noir et blanc qui claquaient à la Une de certains journaux, davantage que par les reportages couleur publiés par les magazines. Attiré par le quotidien de voyages, de découvertes et de rencontres que j’imaginais être celui des photo-reporters. Ce rêve, je ne l’ai jamais concrétisé mais il poursuit son chemin au fond de moi, nourri par la profonde admiration que j’éprouve pour le travail – en le découvrant ou le revisitant – de celles et ceux qui ont osé – et qui osent encore – , eux, franchir le pas et se sont lancés à travers le monde pour témoigner, appareil photo en main, en mêlant sens profond de l’humain et passion pour l’action. Parmi eux trône donc une légende, Robert Capa, qui couvrit entre autres la Guerre civile espagnole dont me parla souvent mon père, ou le débarquement allié de 44, et qui trouva la mort en pleine action, en sautant sur une mine au Vietnam en mai 1954… quelques mois avant ma naissance. Il n’avait que 41 ans. Pour évoquer la légende Capa, écoutez Françoise Denoyelle, historienne, professeure d’histoire de la photographie à l’école Louis-Lumière, interviewée par Camille Renard en avril 2012 sur France Culture, dans l’émission « Une vie une oeuvre ».
Récemment, Radio Fañch a consacré un billet très documenté à Robert Capa, nourri notamment de magnifiques archives radio de l’INA.
L’interview imaginaire de Robert Capa, par Michel Puech, sur Mediapart.
La Bibliothèque Nationale de France a consacré une grande exposition à Capa, nourrie notamment de photos de l’agence Magnum que fondèrent entre autres Henri Cartier-Bresson, David Seymour, George Rodger, Maria Eisner et Robert Capa, en 1947.
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