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Au marché de Mbour

Dans le tumulte grouillant du marché de Mbour, un mégaphone égrène la mystérieuse litanie lancée par un aveugle au milieu de la foule.

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Un bain à la calanque Marseilleveyre

Ce fut un bain express mais délicieux. À même pas une heure de Marseille, après une marche paisible sur le GR 51 / 98 au départ de Callelongue. Peu de monde, contrairement à dimanche sur le chemin d’En-Vau. La mer est très fraîche un treize mars, mais je n’ai résisté ni à ses clignements ni à ses clapotements. Ceci me vient de l’enfance. Longtemps vécu à quelques poignées de minutes des rochers du Petit Nice, en dessous de la Corniche. D’avril à octobre, nous y passions tout notre temps libre ou presque. Je n’ai jamais renoncé au plaisir de me lancer dans cette mer qui me serre le corps et me laisse avancer à mon gré, même pour une petite minute. Joie en sortant, de se sentir vivant. Un peu comme un rappel fugace de la beauté du monde avec nous autres humains à l’intérieur. 3joie4verselesîles

Les vestiges d’un sémaphore trônent en hauteur et à main gauche sur ce sentier qui longe la mer en direction de la calanque Marseilleveyre.

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Ce massif de Marseilleveyre est le paradis des gabians. La première calanque en partant de Callelongue s’appelle la Mounine. C’est ainsi qu’à Marseille l’on désigne parfois le sexe des femmes.

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Boulevard des calanques

Belle balade dans les calanques de Marseille hier au départ de Cassis. Port-Miou et sa forêt de mâts, Port-Pin et ses pique-niqueurs, En-Vau et ses fanas d’escalade. Un parfum d’été tant il faisait beau et chaud. Des allures de grande artère, de Canebière aussi tant il y avait de monde sur le sentier. Les calanques, entend-on souvent, ça se mérite. À pied. Nous étions très nombreux à les mériter et à racler nos souliers sur les cailloux du chemin. J’avoue préférer la solitude du marcheur à la foule des promeneurs. Mais il me plaît que cette ville-là, Marseille, permette à chacune et chacun de profiter de cet exceptionnel panorama offert par le territoire des calanques. Nous y reviendrons en semaine, histoire de profiter davantage du silence majestueux de l’endroit, qui mescle le bruit de la mer et le cri des gabians.calanque1

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Au marché de la mescle

Au coeur de Marseille, il est un lieu que je ne me lasse jamais d’arpenter : le marché de Noailles. Vous le trouverez en remontant Canebière, en bifurcant à droite – une fois dépassé le cours Lieutaud – vers la place du Marché des Capucins. J’aime cet endroit d’où fusent nombre de langues du monde. Il me rappelle que mes ancêtres arrivèrent d’ailleurs, comme tant d’autres Marseillais. J’aime respirer cette ambiance populaire qui forme la chair de ma ville, ce que n’oublient pas les artistes de Moussu T e lei Jovents. Tendez l’oreille, ils vont vous parler.

Tatou – le chanteur – Blue – le guitariste – et leurs camarades de Moussu T e lei Jovents préparent en ce moment un nouveau disque. Leur dernier, Artemis, est une merveille. Voici  quelques paroles de la chanson Occitanie sur mer, qui reflètent cet attachement à la mescle marseillaise.

Si tu veux nous trouver, prends ton planisphère,
Mets le doigt sur cette tache bleue,
Il y a un petit point tout au bord de la mer,
C’est là qu’il te faut poser les yeux.
Pour venir jusqu’ici, si tu as quelques doutes,
Tu demanderas à un cargo,
Tous les navires du monde connaissent la route
De la maternité des bateaux.
Benvengut a l’ostau*:
Occitanie sur mer,
Ici c’est sur le tas
Qu’on reconnaît les frères.
Benvengut a l’ostau :
Occitanie sur mer,
Les papiers, les visas,
On n’en a rien à faire !

*Bienvenue à la maison

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Célia, la voix du Marché des Capucins

Sur le Marché des Capucins à Marseille, au coeur du quartier Noailles, vous ne pouvez pas la manquer. Célia c’est une voix. Un cri joyeux pour aguicher le client. Marchande de fruits de légumes elle est. De 6 heures du matin à 19 heures derrière son étal. Toujours d’humeur égale. Sauf lorsqu’elle parle de la misère qui gagne du terrain dans sa ville. En fin de marché, lorsque la nuit est tombée, les gamelles de fruits à un euro s’arrachent. Célia ne ménage pas sa peine pour tendre la main à celles et ceux qui comptent leurs sous.
Célia aurait pu être l’un des personnages décrits par André Suares dans Marsilho. Marseille en provençal.
Philippe Caubère l’a adapté au théâtre. C’est sans doute le texte le plus beau et le plus poétique consacré à ma ville natale.
Je vous le recommande vivement.

 

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Poulpito

Poulpito c’est mon poto
Son papa s’appelle Marco
Sa maman s’appelle Nono
Poulpito fait du judo et aime beaucoup faire dodo
Quand il marche, quand il parle et quand il joue, ce minot est rigolo

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Le marché de Digne-les-Bains

Le marché de Digne-les-Bains s’installe sur la place De Gaulle tous les mercredis et samedis matin.
En ce moment, il fait assez froid sur les Alpes de Haute-Provence.
N’empêche, les commerçants non-sédentaires et les clients se retrouvent en vieux habitués, pour vendre, acheter et discuter.

Le marché de Provence est devenu l’un des symboles régionaux en Provence Alpes Côte d’Azur.
C’est un événement marquant de la vie de la ville ou du village qui se présente comme une célébration de l’identité locale, une cérémonie collective dont chacun est à la fois acteur et spectateur, un lieu de rencontre où tout le monde est traité sur un pied d’égalité et dont personne n’est exclu.
Certains marchés remontent au Moyen-Age. Leur but premier était de simplifier l’approvisionnement des villes et des villages, et accessoirement de se tenir informés des dernières nouvelles.

Source : Wikipédia

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La marche

Sur les chemins offerts par le parc de la Campagne Pastré, nous avons fait une belle promenade, mon fils Marius et moi, parmi les pins et le long du canal de Marseille.

 » Marcher, c‘est aller au bout de soi-même tout en allant au bout du monde.

C’est redécouvrir l’homme qui prenait ses jambes à son cou lorsque le ciel lui tombait sur la tête.

C’est geler en même temps que les pierres du chemin.

Griller au feu du soleil.

Partir à l’aube en pleine forme pour revenir sur les genoux en pleine nuit.

Marcher, c’est rencontrer des créatures qu’on ne verrait nulle part ailleurs.

Marcher, c’est aussi aller nulle part sans rencontrer personne.

C’est se mettre en vacances de l’existence.

C’est exister en dehors des vacances.

Marcher, c’est réussir à dépasser son ombre.

C’est pouvoir se doubler soi-même en s’envoyant un gentil salut au passage.

 Marcher, c’est caresser le sol, le flatter, l’amadouer.

Une manière de se mettre la terre dans la poche avant qu’elle ne se referme à jamais.

 Marcher, c’est être dans le secret des dieux.

C’est écouter à leurs oreilles et entendre avec eux des bruissements, des murmures qu’on croyait éteints.

 Marcher, c’est se mêler à la conversation des arbres, aux commérages des oiseaux, aux persiflages des reptiles.

C’est se fondre dans la nature, se couler au fond du moule.

 Marcher, est-ce que cela ne serait pas, en définitive, tourner avec ses pieds, au pas à pas, page après page, le grand livre de la vie ? ».

Extrait de « Fou de la marche » de Jacques Lanzmann

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Le marché s’installe

Chaque jeudi à Salies-de-Béarn au petit matin, la place du Bayaa accueille les commerçants du marché.

Chacun monte son étal, déballe ses cageots, installe ses produits.

Les premiers acheteurs ne tarderont pas à arriver.

Un Jurançon 93
Aux couleurs du maïs,
Et ma mie, et l’air du pays :
Que mon coeur était aise.

Ah, les vignes de Jurançon,
Se sont-elles fanées,
Comme ont fait mes belles années,
Et mon bel échanson ?

Dessous les tonnelles fleuries
Ne reviendrez-vous point
A l’heure où Pau blanchit au loin
Par-delà les prairies ?

Paul-Jean Toulet

Poète béarnais (1867-1920)

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