S’installer dans une salle de cinéma et participer à une séance d’écoute de la radio en surround. J’ai vécu ce moment inédit hier-soir, proposé par le Festival Longueur d’Ondes à Brest. Plus de 70 personnes avaient fait le même choix, attirées comme moi par la découverte d’une écoute collective singulière. Le documentaire qui a été projeté dans le noir – Lyon-Saint-Étienne / Regarder aux vitres du train – nous a été proposé avec une réalisation multicanal. Du coup, le son était spatialisé et nous nous sommes retrouvés comme embarqués à bord du train, aux côtés des passagers, nous avons partagé leurs pensées en même temps que nous avons regardé avec eux le paysage défilant sous leurs yeux comme dans un long et beau travelling. Extrait
Après la projection, je me suis retrouvé dans l’ambiance des cinéclubs d’autrefois. J’ai apprécié ce radioclub animé par Hervé Déjardin, passionnant ingénieur du son à Radio France, très enthousiaste et hyper-pointu sur son métier comme sur les projets que sa maison met en oeuvre pour développer le son multicanal et binaural. J’ai appris que bientôt, Radio France offrirait une écoute au casque personnalisée de ses programmes, adaptée aux particularités singulières de chacun, notamment de son appareil auditif.
Lyon-Saint-Étienne / Regarder aux vitres du train est un documentaire réalisé par Laure Bollinger et Véronique Lamendour. C’est une coproduction L’Atelier de la création (France Culture) et NouvOson. L’intégralité de l’oeuvre est en ligne sur le site de NouvOson et c’est par ici.
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Le son est bien souvent le parent pauvre sur Internet (à part dans les vidéos du type YouTube).
Mais les TGV favorisent-ils l’écoute autre qu’individuelle (iPod, iPhone, tablettes…) ?
Les trains à vapeur se laissaient forcément écouter dans leur intégralité : le rythme des boggies sur les rails faisait le reste…
C’est vrai que les TGV ne favorise pas, loin s’en faut, l’écoute collective. Mais ce train-là, entre Lyon et Saint-Étienne, est un TER.
Le documentaire
nous embarque à bord. C’est comme si nous étions des passagers. Avec en prime l’accès à leurs rêveries, leurs pensées 🙂
C’est vrai que le TGV ne favorise pas, loin s’en faut, l’écoute collective. Mais ce train-là, entre Lyon et Saint-Étienne, est un TER.
Le documentaire
nous embarque à bord. C’est comme si nous étions des passagers. Avec en prime l’accès à leurs rêveries, leurs pensées 🙂
Mon premier commentaire sur Sonsdechaquejour !
C’est histoire d’approfondir les projets binauraux de Radio France… On en a parlé ici : http://syntone.fr/du-nouvoson-plein-la-tete/
Votre article extrêmement bien documenté éclaire de façon exhaustive la réponse créative que Radio France entend donner aux nouvelles pratiques d’écoute. Merci Syntone pour le lien et le partage !