Cassius Clay blues

Regarde Cassius Clay traverser l’écran de télé. Tremblant de tout son corps. Titubant. Soutenu par ses proches. Ces images me fendent le cœur. Me rappelle sa grâce et sa puissance sur le ring. Sa légèreté de colosse. Son goût pour la provocation. La précision aérienne de son art qui le fit champion olympique des lourds à 18ans. C’était aux J.O. de Rome en 1960. N’oublie pas qu’il refusa d’aller combattre au Vietnam et devint objecteur de conscience. Il en paya le prix près de quatre longues années durant. Privé de boxe il fut. Me souviens aussi qu’il fut l’une des grandes voix contre la ségrégation raciale dans son pays et pour l’émancipation des Noirs dans le monde. 20 ans que Cassius Marcellus Clay Jr. – devenu Mohammed Ali en 1964 – souffre de la maladie de Parkinson. Pour l’accompagner sur ce chemin de souffrance, j’ai mixé San Catri, titre de Popa Chubby à l’ambiance du légendaire combat Mohammed Ali – George Foreman à Kinshasa le 30 octobre 1974.

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