Author Archives: Eric Schulthess

Le guide du mauvais père

En surfant sur Twitter hier, ce tweet de @lemondefr a attisé ma curiositéTweet Le monde
 
 » Le guide du mauvais père «  ! Ce titre teinté d’humour m’a incité à feuilleter les quelques extraits de la BD de Guy Delisle « offerts » par l’édition numérique du très sérieux quotidien du soir.
Delisle
Ce père maladroit et balourd dessiné par Guy Delisle, je trouve qu’il incarne assez bien ce que je ressens quelquefois lorsque je suis auprès de mes enfants. Il faut bien le reconnaître, nous autres les papas, nous sommes de temps en temps à côté de la plaque… Nous prenons notre rôle très ( trop ?) au sérieux et parfois, nous sommes « relous », hors sujet, comme nos minots nous le rappellent affectueusement et respectueusement… à l’image de Jamel Debbouze racontant son papa
Dessinateur québecquois, Guy Delisle a reçu le Prix du meilleur album au Festival d’Angoulême 2012, pour ses Chroniques de Jérusalem.
Tout sur Jamel

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La radio # 3 L’Euskara

A la radio en voiture lorsque je roule entre le Béarn et les Landes, il m’arrive souvent en zappant de tomber sur une station basque. Tant au Pays basque Nord (Iparralde) qu’au Pays basque Sud (Hegoalde), il y a l’embarras du choix. Les bascophones sont gâtés, tout comme d’ailleurs les hispanophones, qui peuvent eux aussi capter des stations en castillan. Autant la langue espagnole ne m’est pas étrangère, autant l’Euskara – la langue basque – reste un total mystère. Je ne comprends rien. Rien de rien. Mais je m’obstine à écouter, au cas où un son surgirait que je pourrais associer à une image, un souvenir, une idée, une pensée.

 
Pour faire vivre la langue basque, des citoyens ont construit, avec l’appui de nombreux bénévoles, des ikastola, des écoles où l’éducation se fait en basque. L’enseignement bilingue basque/français est proposé dans plus de la moitié des établissements scolaires du 1er degré au Pays basque français.

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Le Titanic dans le Vieux-Port

Le Titanic dans le Vieux Port, quelle image étonnante !

Titanic Marseille

Cette image a été conçue par Creatsitedesign, une agence de Web Design basée à Marseille.
Le célébrissime bateau amarré dans le berceau de la plus vieille cité de France, je trouve l’idée originale et amusante, mais pas seulement. Elle suscite en moi quelques questions :
Cette image symbolise-t-elle le futur de Marseille, désormais dédié au seul tourisme, aux croisières, aux méga-yachts ?
Ce Titanic « narguant » l’Hôtel de Ville incarne-t-il le naufrage annoncé de l’équipe municipale en place depuis 15 ans ?
Ce paquebot de légende associé à la fortune de mer ressemble-t-il au destin promis à celles et ceux qui à Marseille se déchirent et s’entretuent en rêvant de la place ?
Et l’iceberg promis à ce Titanic marseillais ? Où se trouve-t-il ? Peut-être se niche-t-il en secret dans l’immense mélange de voix rentrées, les voix de tous ceux qui rêvent d’un Marseille apaisé, tranquille, fraternel, figure de proue d’un art de vivre simple comme un lancer de palangrotte à la mer…
Allez, un petit bonus pour rendre hommage à ces générations de travailleurs qui à Marseille comme ailleurs construisirent et réparèrent des grands et des petits bateaux
Pour plus d’images de la créative agence Creatsitedesign, c’est ici

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SOS Bernard & Bianca !

Qué boucan dans un avion ! Je le prends régulièrement et à chaque fois, je suis dérangé, voire légèrement oppressé par le vacarme qui y règne, avant et pendant le décollage :  bavardages, blagues machistes envers les hôtesses, froissements de journaux, annonces inaudibles. Je ne sais pas si c’est pareil en classe affaires, mais bon, en classe éco c’est fatigant l’avion. En plus, on est souvent serré comme des anchois, ce qui complique un peu l’existence des claustrophobes comme moi. Un peu veillissants donc davantage sensibles au bruit, comme moi.

Pour tirer la langue à cette angoisse qui me titille dans ces moments-là, j’ai un truc. Bien rodé. Je ferme les yeux et me rappelle une séquence de Bernard et Bianca, le dessin animé de Walt Disney, lorsque Bianca lance à Bernard – tous deux dans une boîte de sardines reliée à l’albatros Orville dans le rôle de l’avion  – « J’adooore les décollages ! « 
Pour retrouver Bernard et Bianca en images, c’est ici

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Préparer sa soupe de légumes

Préparer une soupe de légumes, un petit plaisir que je ne me refuse jamais, surtout par ces temps de froidure.
Même si je ne mets jamais de petits pois, préparer la soupe m’évoque souvent « La première gorgée de bière« , le recueil de Philippe Delerm dans lequel il raconte les menus plaisirs de l’existence, entre autres celui d’écosser les petits pois :
 » C’est facile, d’écosser les petits pois. Une pression du pouce sur la fente de la gousse et elle s’ouvre, docile, offerte. Quelques-unes, moins mûres, sont plus réticentes – une incision de l’ongle de l’index permet alors de déchirer le vert, et de sentir la mouillure et la chair dense, juste sous la peau faussement parcheminée. Après, on fait glisser les boules d’un seul doigt. La dernière est si minuscule. Parfois, on a envie de la croquer. ce n’est pas bon, un peu amer, mais frais comme la cuisine de onze heures, cuisine de l’eau froide, des légumes épluchés – tout près, contre l’évier, quelques carottes nues brillent sur un torchon, finissent de sécher… « 
 La soupe, je l’associe aussi à ces formidables Soupes aux livres lancées en 2008 par Jean Darot, le créateur de Parole Editions, dont on vient de fêter la centième. Ces Soupes aux livres proposent de renouer avec les veillées d’autrefois : on y vient pour lire des textes, conter, slamer, chanter aussi parfois, partager un bol de soupe, un verre de vin et échanger encore des paroles autour des textes proposés.

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Perdre sa première dent

Un évènement important vient de se produire dans la vie d’Alexandre 子容, l’aîné de mes deux petits-fils : il a perdu sa toute première dent, une incisive du milieu, en bas. Une étape dans sa vie de petit garçon qui a très envie de devenir grand. Comme je suis hélas bien trop loin de Shanghai où il vit pour solliciter la petite souris chinoise, voici un petit cadeau, rien que pour lui, que vous prendrez sans doute plaisir à partager avec lui

Vous avez deviné l’auteur de ce superbe « Vive le vent ? « 
Alexandre 子容 en personne ! Et à 5 ans et demi, il s’exprime déjà tout aussi bien dans la langue de son papa que dans celle de sa maman, et pas seulement en chantant !
Vivement qu’il me donne des cours de 中文 !

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Le quartier du Panier à Marseille repère de la « pègre internationale »

Il y a 70 ans jour pour jour à Marseille, l’armée allemande et la police de Vichy dirigée par René Bousquet menèrent une vaste rafle dans les quartiers du centre-ville : l’Opéra, le Panier et le Vieux Port. Des milliers de personnes, dont 250 familles juives furent arrachées de leur logement. 1.642 hommes, femmes et enfants furent déportés vers Sobibor. Il suffit de regarder cette photo pour imaginer le bruit des talons sur le pavé, la voix des soldats, le claquement des portes des wagons et le sinistre cri de la locomotive conduisant tous ces malheureux vers l’horreur absolue des camps de la mort.

rafle_juifs vieux port4

Quelques jours après cette rafle, le 1er février 43, les nazis firent procéder à la destruction du quartier du Panier, qualifié de « chancre de l’Europe » et de « repère de toute une pègre internationale ». Voici comment le JT de l’époque, France Actualités, osait raconter cet évènement, sur 56 petites secondes…

Vous pouvez retrouver ce document en images sur le site de l’Institut National de l’Audiovisuel.  La Fondation pour la mémoire de la Shoah et le Mémorial de la Shoah oeuvrent pour transmettre cette mémoire, notamment auprès des jeunes.

 

 

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Les appels de l’Abbé Pierre

Ce midi, en m’adonnant comme chaque jour à ma petite séance Twitter, je me suis arrêté sur un tweet  renvoyant à l’article du jour publié par Guy Birenbaum sur le site huffingtonpost.fr. J’ai lu puis relu cet article et au delà des sentiments de honte et de découragement partagés avec Guy Birenbaum, j’ai eu envie d’entendre  – de réentendre – la voix de l’Abbé Pierre – disparu donc il y a 6 ans jour pour jour – lançant sur Radio Luxembourg le 1er février 1954, au beau milieu de l’hiver, son appel à la « l’insurrection de la bonté » comme l’écrivirent certains journaux de l’époque. En voici un extrait

40 ans plus tard, 5 millions de Français – parmi 40 millions d’Européens – étaient mal logés. 4 décennies plus tard donc, pour tenter à nouveau de secouer notre bonne vieille démocratie civilisée, cafie (« pleine » en marseillais) de bons sentiments, de grandes déclarations d’intention et de belles promesses – et tour à tour gaullienne, pompidollienne, giscardienne et mitterrandienne – L’Abbé Pierre lançait un nouvel appel, sur RTL…

Aujourd’hui, 59 ans après le 1er appel de l’Abbé Pierre, la France compterait 200.000 personnes sans abri et 8 millions 600.000 en dessous du seuil de pauvreté.

A Marseille, une enquête vient d’être ouverte pour rechercher les causes de la mort d’un homme de 46 ans sans domicile fixe, samedi dans une unité d’hébergement d’urgence de la ville. Au quotidien, de nombreuses associations humanitaires viennent en aide concrètement aux personnes en grande difficulté. Le Collectif Les Morts de la Rue honore les SDF disparus et mène des actions pour dénoncer les causes souvent violentes des morts de la rue, pour qu’ils aient droit à des funérailles dignes de la personne humaine et pour accompagner les personnes en deuil, sans distinction sociale, raciale, politique ni religieuse.

 

 

 

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Ô Sole Mio, Pavarotti et Guédiguian

Pour faire entrer la lumière les jours maussades, comme ce dimanche pluvieux et tristounet, je fais souvent appel à Luciano Pavarotti, le maestro italien natif de Modène. L’un de mes airs préférés est un classique parmi les classiques,  » Ô Sole Mio « , chanson napolitaine écrite à la fin du 19ème siècle par le poète Giovanni Capurro. La voici interprétée en 1987 par le ténor des ténors dans le mythique Madison Square Garden  de New York, accompagné par le New Jersey Symphony Orchestra, sous la direction d’Emerson Buckley.

Souvenez-vous,  » Ô Sole Mio  » accompagne aussi certaines séquences de Marius et Jeannette, le film du marseillais Robert Guédiguian sorti en 1997.
Là-aussi, chef d’oeuvre !

 

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L’akara des écoliers sénégalais

Les écoliers s’apprêtent à se régaler, dans cette école de Mbour, à 80 kilomètres au sud de Dakar, la capitale du Sénégal. Il est 11 heures. Dans la cour, sur de grandes tables, on va leur préparer des sandwiches d’Akara. Le pain est tartiné avec un mélange d’omelette et d’haricots écrasés. Souvent, ces enfants sont partis de chez eux le matin le ventre vide. Chantal, reporter de sonsdechaquejour.com en Afrique, a enregistré ceci

Une pièce de 200 francs cfa (30 centimes d’euro), c’est ce que coûte ce sandwich aux familles de ces enfants.
Selon la Croix Rouge Sénégalaise, 6 régions du pays sur 14 sont touchées par la famine.
Infos Sénégal :
Vous initier au wolof, la langue la plus parlée au Sénégal.
En bonus, Le Guide du Routard et le site du très dynamique Complexe Privé de Formation Professionnelle : (informatique, restauration-hôtellerie, comptabilité-gestion et bâtiment)

 

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