Tag Archives: Marseille

Sur les rails canadiens et marseillais

Beaucoup pris le tramway ces jours-ci dans Marseille. C’est pourquoi j’ai choisi de vous faire partager ce morceau signé Meriol Lehmann, accompagné de quelques photographies prises depuis la rame, vers Noailles. Né en Suisse, cet artiste installé au Canada s’adonne à la musique, à la photographie, au new art, au fieldreording. Il s’intéresse tout particulièrement aux paysages altérés par l’homme, notamment à l’impact de l’industrialisation sur les territoires. Cet extrait provient d’une installation sonore réalisée en 2011 pour le Le Festival International de Musique Actuelle de Victoriaville.

IMG_0957

IMG_0959IMG_0966IMG_0962

Leave a Comment

Filed under son

Ma Maman retourne en enfance

Traverse Beau Site hier. Marseille, quartier de La Barasse Tubet. Ma maman désirait retourner sur les lieux heureux de son enfance. Avec ma compagne Chantal, nous l’avons accompagnée revoir la maison où elle vécut de 1939 à 1941. Elle était une enfant de 9 ans…

Maman6Maman3Maman2Maman4Maman5

Merci à Chantal pour ces belles photos.

Leave a Comment

Filed under son

La photomaton parlant, avec J.S. Bach

Froide et triste cette voix synthétique qui nous guide pas à pas une fois assis dans le box. Je l’ai mesclée avec l’Art de la fugue de Jean-Sébastien Bach, interprétée par Glenn Gould, en imaginant qu’un jour pourquoi pas, lorsque nous irons nous faire tirer le portrait, le photomaton nous proposera d’écouter Bach, ou Chopin, ou Bob Marley, ou Pharell Williams…

Pour illustrer ce son, j’ai emprunté la photo à Valentin Gall, jeune et talentueux graphiste-illustrateur freelance.

Découvrez son blog par ici.

Leave a Comment

Filed under son

Tramway Night avec Ólafur Arnalds

Marseille tard hier-soir. Tramway de nuit station Noailles. Il arrive et repart presque aussitôt. La musique du compositeur islandais Ólafur Arnalds nous accompagne. Suspects, extrait de son album Broadchurch. Ce soir, le natif de Reykjavik donne un concert devinez où ? À Tokyo…

Voici en bonus un aperçu de son tout dernier album, For now I am winter

 

Leave a Comment

Filed under son

L’affiche qui semblait une tache de sang

Joan Pau Verdier, le poète et chanteur occitan fait partie de la longue liste des artistes qui ont chanté  » l’Affiche rouge », ce sublime poème d’Aragon écrit en 1955 pour rendre hommage aux 22 membres des Francs tireurs et partisans – Main d’oeuvre immigrée morts pour la France, fusillés par les nazis au Mont Valérien le 21 février 1944 *. Sur cette liste figurent aussi bien sûr Léo Ferré, Leny Escudero, HK, Marc Ogeret… et Bernard Lavilliers.

70 ans après leur assassinat, la mémoire de ces résistants communistes se perpétue, notamment chez moi, à Marseille, où depuis 2010, un square est dédié à  Misak Manouchian, que les nazis qualifiaient de chef de bande. Une statue du résistant communiste arménien surplombe l’entrée du Vieux Port. Ce samedi 22 février aura lieu sur ce square une cérémonie du souvenir.

* La seule femme du groupe, Olga Bancic, a été décapitée le 10 mai 1944.

L’affiche rouge

Vous n’avez réclamé la gloire ni les larmes
Ni l’orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servi simplement de vos armes
La mort n’éblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L’affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants
Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l’heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
A la fin février pour vos derniers moments
Et c’est alors que l’un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand
Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan

Un grand soleil d’hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le cœur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d’avoir un enfant

Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le cœur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s’abattant

Louis Aragon ( 1897 – 1982 )

Leave a Comment

Filed under son

– Les vrais bourricots, c’est nous !

En attendant le bus, deux turfistes désenchantés. À Marseille, il n’est pas rare que s’engagent de telles conversations hautes en décibels et riches en couleurs. La rue se transforme souvent en scène de théâtre ou plateau de cinéma.

BONUS

Rentrer à pied par la Corniche, au crépuscule. Au loin, Planier, le phare édifié en 1320. Depuis 1986, plus de gardien à l’intérieur pour saluer les ferries en partance vers la Corse ou de retour d’Algérie. Planier est automatisé. IMG_0835

IMG_0840

Leave a Comment

Filed under son

Hélène Hazéra chante Marseille et Foulquier Longueur d’Ondes #4

Bonheur d’une rencontre impromptue avec Hélène Hazéra la semaine passée à Brest, au Festival de la radio et de l’écoute Longueur d’Ondes. Productrice et animatrice de l’émission Chanson Boum sur France Culture, journaliste à Libération de 1978 à 2000, cette femme pétille et partage son amour de la chanson francophone qui sonne aux quatre coins du monde. Mille et mille anecdotes à raconter. Mille et mille souvenirs à confier. Parmi eux, son amitié avec Jean-Louis Foulquier, qui l’accueillit à la radio.

Chanson Boum, le magazine éclectique dédié à la chanson francophone internationale, c’est par ici.

BONUS : Hélène Hazéra est tellement gentille qu’elle s’est prêtée à l’enregistrement d’une bulle sonore Bobler, le média social vocal

Leave a Comment

Filed under son

Sabine Réthoré inventeuse de mondes

Nous nous étions perdus de vue depuis quelques années et puis dernièrement, Sabine Réthoré est réapparue. Juchée quelque part sur l’un des globes terrestres ou arpentant l’une des cartes qu’elle fabrique dans son atelier d’artiste. Cartographe contemporaine, la dame. Passionnée par les territoires et les représentations qui nous en sont fournies. Je l’avais rencontrée il y a quelques années dans le quartier Noailles à Marseille. Elle s’était racontée. Avec poésie et malice.

La Méditerranée est sans doute le territoire préféré de Sabine Réthoré. Le globe qui lui est dédié a donné naissance ensuite à une carte pensée avec un regard différent. Une Méditerranée réinventée.

Depuis juin 2011, Sabine Réthoré fait vivre son projet Méditerranées sans frontières. Elle l’a démarré après avoir constaté que les gens ne pouvaient plus trouver de carte de Mare Nostrum dans le commerce. Alors, elle s’est lancée dans le dessin d’une Méditerranée à partir de zéro, en proposant un regard neuf sur cette grande surface bleue, histoire de réorienter la vision et de questionner les représentations tout en permettant de tisser des liens entre les gens qui vivent sur les rives de cette mer mythique. Autant dire que ette carte ne tient compte ni des frontières, ni des nations.

Sabine Réthoré vous en dit plus sur son site. C’est par ici.

 

Leave a Comment

Filed under son

Temps calme sur Sormiou

Sormiou. La calanque de Marseille la plus proche de la ville et la plus fréquentée à la belle saison. Très peu de monde hier. Avec Chantal nous en avons profité pour balader. D’abord une montée au pourcentage de folie et puis un col d’où nous avons plongé vers cette merveille de calanque, encadrée par deux crêtes de roche blanche. Tout en bas, des cabanons aux noms charmants, Loustalet, Mon repos ou Vendraï maï. Une plage de sable blanc et un sentier caillouteux qui part dans la pinède jusqu’au pied de la montagne et d’où Sormiou offre un autre profil.

Plus d’infos sur Sormiou, c’est par ici.

Leave a Comment

Filed under son

La caverne du MUcem

J’ai donc fini par découvrir le MUcem, ce Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée qui a paraît-il laissé baba le New York Times. J’avoue l’avoir franchement boycotté en 2013, peiné et dégoûté que l’agenda de Marseille Provence 2013 capitale européenne de la culture n’ait réservé aucune place à Arthur Rimbaud, à Jean-Claude Izzo et à IAM, les papas du hip hop. Et puis je me suis dit que la bouderie avait assez duré et je suis allé le visiter, ce musée ouvert sur la mer et bâti à quelques battements d’ailes du quartier du Panier où j’ai vécu les deux première années de ma vie. Je le confesse, je ne l’ai pas regretté tant le MUcem regorge de trésors et témoigne d’un parti-pris affirmé, d’un regard sur la Méditerranée qui m’est cher, ancré sur l’ouverture et le partage. Première escale, la salle du corps de garde. Une balade visuelle et sonore intitulée La colline retrouvée, 26 siècles d’histoire de Marseille. On se croirait dans une caverne.

Ce spectacle a été écrit et réalisé par Henri Louis Poirier. Plus d’infos sur le MUcem, c’est par ici.

Leave a Comment

Filed under son