L’âme enfantine. Photographier la chute des gouttes. Fredonner une comptine en écoutant la pluie taper sur les tuiles, juste en face du petit fénestron des toilettes. Me souvenir que nous la chantions avec Maman. Me demander si Alexandre et Clément, mes petits-fils, l’ont apprise dans leur école de Shanghai. Je les appellerai tout à l’heure pour leur poser la question.
Gouttes gouttelettes de pluie
Gouttes, gouttellettes de pluie
 Mon chapeau se mouille
 Gouttes gouttelettes de pluie
 Mes souliers aussi
 Je marche sur la route
 Je connais le chemin
 Je passe à travers gouttes 
 En leur chantant ce gai refrain
 Gouttes gouttelettes de pluie
 Mon chapeau se mouille
 Gouttes gouttelettes de pluie
 Mes souliers aussi
 Je marche dans la boue
 J’en ai jusqu’au menton
 J’en ai même sur les joues
 Et pourtant je fais attention
 Gouttes gouttelettes de pluie
 Mon chapeau se mouille
 Gouttes gouttelettes de pluie
 Mes souliers aussi
 Mais derrière les nuages
 Le soleil s’est levé
 Il sèche le village
 Et mon chapeau et mes souliers
 Gouttes gouttelettes de pluie
 Adieu les nuages
 Gouttes gouttelettes de pluie
 L’averse est finie.
 
								